Statistiques sur les chutes des aînés au Canada : acheter un détecteur de chutes ? | Bouton de Panique

Les boutons, bracelets et pendentifs de sécurité personnelle sont apparus il y a quelques années. Aujourd’hui, le choix est vaste, et il est facile de ne plus s’y retrouver, notamment en ce qui concerne la détection de chutes.

Statistiques de chutes de personnes âgées au Canada

Quelles solutions pour détecter les chutes des aînés à domicile ?

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Les blessures liées aux chutes chez les aînés à la maison

Le portrait statistique qui suit est tiré du Rapport sur les chutes des aînés au Canada, produit par l’Agence de santé publique du Canada.

  • Il y a annuellement plus de 180 000 chutes (avec blessure) chez les aînés canadiens âgés de 65 ans et plus.
  • De manière générale, les personnes âgées ayant s’étant blessées en chutant sont plus susceptibles d’être des femmes, d’être âgée de 80 ans et plus, de vivre seules (veuves, séparées), de disposer de revenus inférieurs à 15 000 $.
  • Le taux de chute avec blessure augmente avec l’âge chez les aînés : 35 pour 1 000 pour les 65-69 ans; 76 pour 1 000 pour les 80 ans et plus. Globalement, au Canada, le taux moyen de chute (avec une blessure assez sérieuse pour restreindre leurs activités) est de 47,7 pour 1000 chez les 65 ans et plus.
  • Les aînés ne se blessent pas tous de la même façon en chutant. Mais près de 4 blessures sur 10 touchent la hanche, la cuisse, le genou, la partie inférieure de la jambe, la cheville ou le pied; 17 % touchent le poignet ou la main; 14 % touchent le dos.
  • Les causes des chutes et blessures sont variées, mais les deux principales se distribuent ainsi : 44 % des personnes âgées disent avoir glissé ou trébuché; 26 % disent être tombées dans un escalier ou sur une marche.
  • Chez les aînés ayant chuté et ayant reçu un traitement médical (pour les ¾, dans les 48 heures suivantes), la majorité (65 %) a été soignée à l’urgence d’un hôpital, 20% au cabinet de leur médecin, 9% dans une clinique.
  • Une personne âgée sur 4 traitée à l’urgence pour une blessure liée à une chute est demeurée à l’hôpital pour au moins une nuit.
  • La hausse anticipée du nombre d’aînés de 65 ans et plus, et le fait que les personnes âgées vivent plus longtemps avec leurs problèmes de santé, incitent à penser que le taux d’hospitalisations pour cause de chutes pourrait augmenter significativement.
  • Pour tous les aînés de 65 ans et plus, les femmes affichent un taux d’hospitalisations de 16 pour 1 000environ; chez les hommes, ce taux est de 9 pour 1 000.
  • Plus la personne blessée en raison d’une chute est âgée, plus l’hospitalisation est longue : chez les 65-74 ans, la durée d’hospitalisation est de 11 Chez les 85-84 ans, la durée est de 13 jours; chez les 85 ans et plus, la durée est de 14 jours.
  • Les chutes sont davantage source de complications chez les personnes âgées puisque la durée moyenne d’hospitalisation est 40 % plus longue que celle induite par une blessure ayant une autre cause.
  • Au Canada, la distribution statistique du lieu des chutes (nécessitant une hospitalisation) chez les aînés est la suivante : près de la moitié se sont produites à leur domicile ou près de leur domicile; 21% dans les établissements de soins.
  • Quand ils résident dans des établissements de soins, les aînés chutent proportionnellement plus souvent. Ils forment plus de 15% de toutes les hospitalisations liées aux chutes alors qu’ils représentent 7 % des aînés canadiens.
  • Chaque année, la moitié de tous les résidents en établissement (longue durée) tombent une fois; 40 % tombent deux fois ou plus. 10% des chutes causent une blessure sérieuse, 5% étant des fractures osseuses.
  • Pour les femmes vivant «en institution», le risque de subir une fracture de la hanche est plus de 10 fois supérieur à celui des femmes du même âge vivant hors institution.
  • Chez les résidents des établissements de santé ayant subi une fracture de la hanche, moins de 15% retrouvent leur capacité ambulatoire d’avant la fracture.
  • Pour les aînés ne vivant pas en établissements de soins, le nombre d’hospitalisations liées aux chutes peut atteindre 43 000 par année en moyenne.
  • Pour les aînés vivant en établissements de soins, le nombre d’hospitalisations liées aux chutes peut atteindre 9 000 par année en moyenne.
  • Entre 1997 et 2002, plus de 7 000 aînés sont décédés au Canada à cause d’une chute. Il y a eu une augmentation du taux de décès dus aux chutes durant cette période : 8,1 pour 10 000 (1997-1999) et 9,4 pour 10 000 (2000-2002).
  • Cette croissance de décès est projetable dans les années suivant 2002 en raison de la proportion grandissante des aînés dans la population canadienne.
  • L’augmentation (taux et nombre) des décès dus aux chutes chez les personnes âgées peut être attribuée en partie aux états pathologiques liés au vieillissement. Des états pathologiques qui augmentent tendanciellement le risque de subir une blessure grave et qui diminuent la capacité de récupération post-chute.
  • Le taux de décès dus aux chutes croît avec l’âge chez les 65 ans et plus : il passe ainsi de moins de 10 pour 10 000 à plus de 50 pour 10 000.

 

Les facteurs faisant augmenter le risque de chute des aînés

Pour les personnes âgées, les chutes ne se résument pas à une perte de capacité à maintenir ou à rétablir leur équilibre. Il y a plusieurs facteurs qui les rendent à risque. Et, plus il y a de facteurs agissants, plus le risque de chute et de blessure augmente.

Chez les personnes âgées non exposées à un facteur de risque ou vivant avec un seul facteur, 27% d’entre elles font l’expérience d’une chute, alors que 78% des aînés ayant 4 facteurs de risque ou plus sont déjà tombés au sol.

Il existe une multitude de combinaisons de facteurs de risque possibles. Chaque aîné est ainsi plus ou moins fortement «enclin» à chuter dépendant de ses conditions de vie, de son comportement, de son état de santé, de sa situation économique, des ressources d’aide dont il dispose, de son milieu de vie.

Les nombreux facteurs qui agissent les uns sur les autres et qui accroissent le risque de chute chez les aînés sont :

  • les facteurs biologiques/intrinsèques ;
  • les facteurs comportementaux ;
  • les facteurs socio-économiques ;
  • les facteurs de risque environnementaux.

 

Facteurs de risque de chute biologiques

Il s’agit des facteurs qui ont trait au corps humain et qui émanent du processus naturel de vieillissement. Ils sont également liés aux problèmes de santé récurrents.

  • Un aîné canadien sur cinq (20%) âgé entre 65 et 80 ans et vivant à domicile a déclaré avoir fait au moins une chute en 2008-2009.

Les facteurs biologiques (dits intrinsèques) suivants, liés au vieillissement, sont coresponsables des chutes des personnes âgées :

  • Déficiences cognitives / Ces déficiences affectent la capacité d’anticiper les stimuli de l’environnement et de s’y adapter afin d’être en mesure de maintenir ou de rétablir son équilibre.
  • Déficiences visuelles / Il est question ici d’altérations de la vue (perte de sensibilité quant au champ visuel, perte de l’acuité visuelle, détection perfectible des contrastes, diminution de la vision stéréoscopique) et d’une baisse de l’attention visuelle.
  • Faiblesse musculaire, condition physique détériorée / Un aîné avec moins de force et d’endurance musculaires est moins apte à s’agripper ou à encaisser le choc lorsqu’elle trébuche. Le risque de fracture de la hanche est alors nettement plus élevé lors d’une chute.
  • Maladies aiguës / Faiblesse, douleur, fièvre, étourdissements et nausées (induits par la maladie) accroissent potentiellement le risque de chute. S’ajoutent à cela les effets des médicaments pris pour traiter la maladie ou ses symptômes.
  • Maladies et invalidités chroniques / Parmi les problèmes de santé chroniques effectifs, il y a les troubles neurologiques, le diabète, les insuffisances rénales, l’arthrite, la maladie pulmonaire obstructive chronique, l’incontinence, l’ostéoporose et les répercussions d’un AVC.
  • Troubles de l’équilibre et de la démarche / Ces troubles surviennent lors d’une altération physiologique des systèmes (biomécanique, sensoriel, cognitif) qui conditionne la posture.

 

Facteurs de risque de chute comportementaux

 de risque de chute comportementaux

Les chutes que peuvent faire les aînés sont également potentiellement attribuables à leur comportement, c’est-à-dire à leurs actions, à leurs émotions et à leurs choix. Voici quelques facteurs comportementaux.

  • Les antécédents de chute / Le risque de chute est trois fois plus élevé chez les personnes âgées ayant déjà chuté. Sans recherche de mesures correctrices et d’information spécifique, l’aîné concerné demeure «très exposé».
  • Les appareils fonctionnels / Le manque d’entretien, certaines défectuosités, des ajustements incorrects et une forte dépendance envers l’appareil (canne, déambulateur, etc.) peuvent transformer ce dernier en cause de chute.
  • Les chaussures et vêtements / Des semelles trop épaisses ou usées et des talons trop étroits ou trop hauts augmentent le risque de chute. Tout comme les vêtements mal ajustés (pour la marche), satinés (glissement en bas du fauteuil) ou difficiles à enfiler (perte d’équilibre).
  • Les comportements à risque / Pour un aîné, cela peut être les actions suivantes : monter une échelle, être debout sur une chaise, être distrait, marcher sans marchette ni canne (alors que c’est requis pour lui), etc.
  • La consommation excessive d’alcool / Il y a une corrélation documentée scientifiquement entre la consommation d’alcool et les chutes (et les blessures qui en découlent).
  • Mauvaise alimentation / La déshydratation et la malnutrition, consécutives d’une mauvaise alimentation et d’une consommation insuffisante de liquide, ne sont pas étrangères à la faiblesse musculaire, à la fatigue, à la fragilité. Or, ces états prédisposent aux chutes chez les personnes âgées.
  • Peur de tomber / Au Canada, 34 % des aînés (65 ans et plus) craignent de chuter. Cette peur les amène à diminuer l’activité physique, ce qui entraîne notamment une faiblesse musculaire et un mauvais équilibre.
  • Prise de médicaments / Il y a une nette corrélation documentée entre les chutes (avec fracture) chez les aînés et la prise de médicaments (les psychotropes, les calmants, les somnifères). Les aînés prenant plus de trois médicaments à la fois courent un risque nettement élevé de chute.

 

Facteurs de risque socio-économiques

Les déterminants sociaux jouent sur l’état de santé, le niveau d’invalidité, la longévité, le fonctionnement cognitif, etc. Les liens sont connus et validés par les études en gérontologie.

Les chutes et les facteurs socio-économiques sont également à mettre en relation indirecte. Une personne âgée est plus à risque de chuter si :

  • elle ne fait pas partie d’un réseau social (couple, famille, amis, voisinage, etc.) ;
  • elle appartient à un milieu socioéconomiquement défavorisé ;
  • si elle évolue dans de mauvaises conditions de vie (logement, nutrition, soins, etc.) ;
  • si elle est peu scolarisée.

 

Facteurs de risque de chute environnementaux chez les aînés

Ces facteurs de risque sont associés aux lieux physiques : les entrées / sorties d’un immeuble, le mobilier dans une pièce, les aires communes dans un CHSLD, etc. 40 à 60% des chutes impliquent un environnement domestique non sécuritaire.

  • À domicile / Les dangers à la maison constituent le principal facteur de risque environnemental de chute. Ils peuvent prendre la forme de carpettes instables, de tapis épais, de cordons électriques à la traîne, de seuils de porte surélevés, de mauvais éclairages, de planchers glissants, de baignoires et toilettes mal conçues, de mains courantes mal fixées, d’animaux domestiques incontrôlés.
  • Dans la collectivité : Les normes et les codes de la construction commerciale ou municipale ne tiennent pas toujours compte des besoins des aînés. Par exemple, les escaliers et les éclairages peuvent être inadéquats; il peut ne pas y avoir de mains courantes ni d’aires de repos; les trottoirs peuvent être accidentés ou partiellement obstrués par du mobilier urbain, des installations commerciales, etc. Rappelons que 46% des chutes entraînant une blessure s’étaient produites sur des surfaces autres que la glace ou la neige.
  • Temps et climat : Sans mesures de précaution appropriées, la température et les précipitations peuvent rendre les surfaces dangereuses pour les personnes âgées et, du coup, accroître le risque de chute. L’hiver, la neige et la glace réduisent l’adhérence des chaussures au sol. De surcroît, en raison de l’inconfort engendré par le froid, les personnes âgées accélèrent le pas, ce qui fait augmenter leur risque de chute. Du reste, avec la neige et la glace, il n’est pas toujours possible d’utiliser efficacement les appareils fonctionnels (canne, marchette, fauteuil roulant, etc.).

 

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